18 mois dans la vie d’une boîte (et après)

Qu’est ce qui fait qu’un matin, après plus de dix ans comme collaborateur d’élus et d’organisations diverses, on se retrouve à créer sa boîte ? Qu’est ce qui fait qu’en plein confinement, on réalise que c’est en fait la meilleure manière de faire ce qu’on aime faire : écrire et conseiller ? Qu’est ce qui fait que les clients nous font confiance, et qu’on élargit peu à peu son offre et ses domaines d’expertise ? Quelques idées peut-être, un peu d’instinct, des conseils extérieurs précieux, beaucoup, de la chance, sûrement.

En bon ancien élève du collège Jacques Prévert, je sais depuis longtemps que pour faire le portrait d’un oiseau, il faut d’abord peindre une cage, avec une porte ouverte. On m’avait conseillé de me spécialiser dans une fonction -pour faire simple, plume ou affaires publiques – et dans un domaine -au choix, la justice ou les collectivités locales. Pourtant, j’avais confusément l’impression de n’avoir ni l’envie ni les moyens de choisir un angle aussi précis. Que ce que j’avais aimé dans mes postes précédents -la variété des sujets et des rôles- devait perdurer.

De cela est né Calligramme : ni tout à fait le même, ni tout à fait un autre, selon les besoins de chacun. Une boîte à outils, les miens mais pas seulement, dans lesquels on pourrait piocher : une plume qui chatouille ou qui caresse, un œil qui rassure ou qui alerte, des mots qui prennent forme, pour comprendre, mobiliser ou raconter.

Des mots sur mesure, en partant de ce que vous avez à dire ou à comprendre, que nous vous aidons à traduire, sous quelque forme que ce soit : stratégie de communication ou d’affaires publiques, parole de dirigeant ou document plus institutionnel, formation, conférence, … Toutes les formes possibles d’un dialogue, où le sens a encore sa place.

Des mots qui doivent se faire une place dans un débat public saturé, que les dix-huit derniers mois n’ont pas facilité, que les six prochains mois n’amélioreront sans doute pas.

Pour se faire une place, les mots doivent circuler. Tâche difficile il y a un an, quand tout se faisait à distance. On ignore encore ce qu’il en sera pour cette fin 2021 et ce début 2022, mais on espère réaliser une des ambitions premières de Calligramme, que les circonstances ont un peu mise en veille : vous proposer de se réunir régulièrement, autour de conférences et de formations, pour échanger sur les mots et les choses qui nous sont chères.

Puisqu’il faut quand même aussi échanger à distance, et qu’écrire reste un plaisir, nous avons souhaité réunir dans une newsletter nos actus, nos idées, nos envies; vous donner régulièrement de nos nouvelles, et prendra aussi des vôtres. N’hésitez pas à vous y inscrire, à la diffuser, si vous pensez qu’elle peut être utile à d’autres. Vous pouvez nous aider à faire circuler nos mots, comme nous espérons vous aider à faire circuler les vôtres.